Coût de feu

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Un jeune couple a commis un hold-up. Oui, mais rien ne s’est passé comme prévu. Nos deux amateurs sont repartis sans argent et avec les policiers à leurs trousses ! Difficile pour ce pauvre directeur de banque retenu en otage de s’en sortir ! A moins que…

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Liste des personnages (4)

Charles-Edouard Fauché Homme • Adulte • 65 répliques
Directeur de la banque.
Véronique Houille Femme • Adulte • 97 répliques
Responsable du hold-up, femme de Cédric.
Cédric Houille Homme • Adulte • 136 répliques
Responsable du hold-up, mari de Véronique.
Lucie Aulac Femme • Adulte • 61 répliques
Médecin urgentiste.

Décor (1)

Un vieil entrepôt désaffecté Des chaises, des tabourets, ainsi que des produits d'entretien sont éparpillés un peu partout sur la scène.

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Acte 1

(Au lever du rideau, la scène est plongée dans le noir. Il n’y a personne. Un temps. Charles-Edouard entre par le côté cour, suivi par Véronique qui tient une lampe de poche à la main)

Charles-Edouard : Où est-ce que je vais ?

Véronique : Tais-toi ! Avance !

Charles-Edouard : On n’y voit rien !

Véronique : J’ai dit : « avance » !

Charles-Edouard : Vous n’auriez pas autre chose qui fasse plus de lumière ?

Véronique : Je m’appelle pas Mc Gyver ! Avance ! (ils arrivent au centre de la scène) Allez, à plat ventre ! Et les mains derrière la tête !

Charles-Edouard : Je les ai liées dans le dos.

Véronique : Arrête de discuter ! A plat ventre ! Je vais essayer de trouver de la lumière. T’as pas intérêt à bouger, sinon je tire. Compris ? (elle sort par le côté jardin)

Charles-Edouard : Me laissez pas tout seul, j’ai peur du noir ! (un temps) Revenez ! Je vais faire une crise d’angoisse ! (un temps) Quelle idée aussi de me retenir en otage ! On pourrait très bien revenir à la banque ! Comme ça, je vous ouvre le coffre-fort, vous prenez tout l’argent que vous voulez et on n’en parle plus !

(La lumière apparaît sur la scène. Véronique revient)

Véronique : On peut pas faire marche arrière. (elle prend une chaise et des cordelettes dans le désordre du plateau, l’assoit violemment sur la chaise et attache les pieds de l’otage aux barreaux)

Charles-Edouard : C’est inutile.

Véronique : Je t’ai pas demandé ton avis. (elle lui met un morceau de ruban adhésif sur la bouche) Voilà. Comme ça, j’aurai la paix. Enfin, la paix… je vais encore devoir supporter l’autre imbécile…

(Cédric entre par le côté cour, une cagoule sur la tête)

Cédric : Tu m’as appelé ?

Véronique : Ah ! Tu tombes bien, toi ! Faut qu’on parle !

Cédric : C’est moi ou il fait super chaud ?

Véronique : C’est toi ! Toi et ta bêtise ! Enlève cette cagoule, ça ira beaucoup mieux !

Cédric : Je croyais qu’il fallait que je la garde.

Véronique : Tu la gardes, mais tu l’enlèves !

(Cédric enlève sa cagoule)

Cédric : Ah oui, dis-donc ! Il fait meilleur !

Véronique : Je suis bien contente de l’apprendre. Maintenant, on va parler.

Cédric : Oui, d’accord, j’ai fait une erreur. Ca arrive !

Véronique : Une erreur ? Des erreurs, oui ! Rien ne s’est passé comme prévu ! Et tout ça, c’est de ta faute !

Cédric : Je te demande pardon.

Véronique : Tu demandes rien du tout ! Alors toi, dans la catégorie gaffeur, on fait pas mieux !

Cédric : Mais je pensais bien faire ! Tu m’as dit de regarder si y a pas les policiers qui arrivent. Je les vois pas, du coup, je les appelle ! Ca me paraît logique !

Véronique : Quand je te dis de regarder s’ils arrivent, c’est pour qu’on puisse se tailler sans être vus !

Cédric : (penaud) Je le ferai plus, ma puce.

Véronique : Il ne manquerait plus que ça, tiens ! Et arrête de m’appeler comme ça ! On a de la compagnie. (elle montre Charles-Edouard) De la compagnie que tu as ramenée, d’ailleurs…

Cédric : Mais tu m’as dit de prendre quelque chose qui allait nous servir !

Véronique : Parce que ça va nous servir, ça ? Un directeur de banque fringué comme un VRP ça va nous aider ? Cédric, quand je t’ai dit ça, je parlais du coffre-fort !

Cédric : Le coffre-fort ? Mais c’est super lourd !

Véronique : Ce qu’il y a dans le coffre-fort, imbécile ! Les billets !

Cédric : Ah, oui… c’est vrai que ça aurait pu nous servir…

Véronique : On devait repartir chez nous, riches ; on se retrouve aussi pauvres et avec un otage ! Alors là, bravo ! (elle prend un vieux tabouret et s’assoit dans un coin de la scène, pensive)

Cédric : On va rester ici à attendre ?

Véronique : (agressive) T’as une meilleure idée ?

(Un temps. Cédric fait le tour de la scène)

Cédric : C’est un entrepôt désaffecté.

Véronique : (sèche) J’avais remarqué, oui !

Cédric : Il est à l’abandon.

Véronique : (sèche) Oui, c’est le principe d’un lieu désaffecté !

Cédric : (cajolant Véronique) Tu sais, c’est pas ici qu’on viendra nous trouver.

Véronique : On nous a vus partir. A l’heure qu’il est, les policiers ont notre plaque d’immatriculation et sont à nos trousses. Au fait, tu t’es occupé de la voiture ?

Cédric : Oui, c’est fait. Je l’ai garée…

Véronique : Bien.

Cédric : … pile devant le hangar.

Véronique : Quoi ?

Cédric : (hésitant) J’ai encore faux ?...

Véronique : (au public) Mais c’est pas possible d’avoir affaire à un abruti pareil ! (à Cédric) Quand je t’ai dit de garer la voiture, je te demandais de la planquer ! Dans un fourré, derrière un champ, je sais pas… mais la planquer !

Cédric : C’est pas grave, je vais le faire ! (il va pour sortir, clés en main, mais Véronique le rattrape)

Véronique : Non, non ! Stop ! T’en as assez fait...

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