Après s’être séparé de Soaz avec qui il a vécu de belles années de vie commune, Alexis est resté quelque temps seul.
Le hasard lui a fait rencontrer Goulwena d’une façon très inopportune. C’est en renversant maladroitement son verre de Coca sur son chemisier qu’il l’a vue pour la première fois. D’ailleurs Goulwena lui avait mis en pleine tête sa gaufre au chocolat pour lui exprimer sa colère, puis était partie immédiatement. Ils ne se connaissaient même pas. Juste un coup du destin.
Plus rien maintenant ne peut plus les séparer ces deux-là. Ils s’entendent si bien ! Ils s’aiment.
Aujourd’hui, depuis presque deux heures Alexis essaie vainement de joindre Goulwena sur son téléphone portable. Habituellement, elle répond immédiatement ou rappelle très rapidement.
Entre le samedi fin de matinée et le dimanche matin, voici la lente descente aux enfers d’Alexis. Il va décou-vrir, progressivement, que Goulwena ne donne plus signe de vie. Elle a été kidnappée. Etait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment. Sa ressemblance avec une autre jeune femme en est-elle la cause. L’objet du crime supposé : une ran-çon ? L’anéantissement, la stupeur puis l’horreur pour quel dénouement ?
Le noir absolu. Betty, Katell et Jef sont là. Ses vrais amis. Quand le malheur est là, le doute s’installe aussi. Faut-il vraiment avoir une confiance aveugle en ses amis ? Une commissaire très stricte et un maire très mal à l’aise et malhabile sont là pour soutenir Alexis. Chacun selon son métier.
Alexis ira jusque dans la salle au contact du public pour lui communiquer sa détresse au travers de la photo de Goulwena, sa belle aimée.