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Entre 2h et 2h30

Trois jours dans la vie de Vitaly Laïzenko

Usine à trolls : (« troll factory »), organisation qui regroupe et coordonne des hackers, payés pour diffuser de manière massive des informations partielles, partiales ou totalement mensongères sur les réseaux sociaux. Leur but est la déstabilisation géopolitique ou politique, le lobbying ou la propagande politique. Elles peuvent soit être issues d’initiatives privées, soit être constituées et coordonnées par un gouvernement, un parti politique, ou tout autre groupe de pression.
(source : Wikipédia).

=> Comment peut bien se passer “la vie en boite” au jour le jour, dans une usine à mensonges ?

Drôle de famille

24 Sketches sur la vie de famille, des sujets du quotidien ou pas, tels les services hôteliers, un vol de chandeliers, l’achat impossible d’un timbre poste, le racisme, la maternité, et d’autres qui rendent tout simplement la vie plus compliquée.

Les joyeuses commères de Windsor

Cette farce exauce le voeu d’une reine. Ayant découvert Falstaff dans les deux parties d’Henry IV, avant que Shakespeare le fasse mourir dans Henry V, Elisabeth Ier voulait revoir sur scène le plantureux chevalier, amoureux cette fois. Et à Windsor, ce n’est pas la Cour que fréquente l’ancien compagnon de débauche du prince héritier, mais la petite société comique d’une ville de province, avec des étrangers – un pasteur gallois, un médecin français – qui massacrent l’anglais, et des bourgeois locaux, tels ces Lepage et Duflot dont Falstaff, nobliau sans le sou, guigne les femmes et la fortune. Courtisées en même temps, les deux joyeuses épouses mènent ensemble l’intrigue, de piège en piège, jusqu’à confondre, par une nuit de sabbat, au fond du parc royal, le vieux “cerf” en rut qui les poursuit, alors qu’une jeune “biche”, la fille des Lepage, en profite pour s’enfuir avec son amoureux…

Quelle famille !

Un octogénaire qui habite dans la Nièvre, décide de divorcer et vient se réfugier chez sa fille Denise qui habite Paris. Depuis le mariage de sa petite-fille Michèle, il n’a pas mis les pieds dans la capitale, et ce mariage remonte à vingt ans ! Quand il sonne chez Denise, elle n’est pas là, et pour cause : elle est allée se réfugier chez sa fille Michèle, car elle-même a décidé de quitter son mari, Raymond, qu’elle soupçonne d’avoir une liaison sur le palier, papy traverse la rue et vient sonner chez sa petite-fille. Il trouve ses enfants et Bernard, le mari de Michèle qui vient juste de rentrer. Stupeur de tout le monde, quand il leur apprend la raison de sa présence. Tout se complique quand Annie, fille de Michèle et Bernard, petite-fille de Denise et arrière-petite-fille du Papy, arrive à l’improviste et leur annonce également son intention de se séparer de son mari, Franck, avec lequel elle était en plein voyage de noce. Elle n’a pas le temps d’expliquer le pourquoi de cette décision, car Franck tambourine à la porte. Annie s’enferme pour ne pas le voir. Papy voulant tout arranger, va tout compliquer. Et ce n’est pas l’arrivée de Raymond, le mari de Denise qui va arranger les choses.

Et si ce papy tire quelques larmes à ses enfants et aux spectateurs à la fin de la pièce, personne n’oubliera qu’il a fait hurler de rire pendant toute la soirée. Comme le signalait la critique : “C’est le papy que tout le monde aimerait avoir”.

L’art et les manières

Sketchs sur la culture, ceux qui en manquent, ceux qui en on trop, et ceux qui n’en peuvent plus

La L’Elle

Résumé de la pièce
Dans la France de 1933, Léon, adolescent de 19 ans, ressent bien des difficultés à admettre puis à tenter de vivre ses différences, au sein d’une famille française noble. Amoureux du château de sa famille, son âme de poète reste incomprise par un père plutôt rigide et matérialiste. Très soudé à sa mère qu’il adore, il sera confronté néanmoins à l’incompréhension générale, quand l’arrivée d’un personnage inattendu déclenchera chez lui une passion amoureuse pleine de fraîcheur, inappropriée à l’époque au regard des siens et du monde en général. Sous l’influence de sa grand-mère très croyante, il prendra des décisions radicales qui le conduiront, entre souffrance et utopie, à se morfondre dans le doute, jusqu’au dénouement imprévisible de ce drame sentimental, qui bouleversera son existence.
Rédigés en vers légers puis en alexandrins plus dramatiques ensuite, les dialogues évoluent vers le drame au fil des actes. L’essentiel de cette pièce est inspiré d’une histoire vraie où presque tous les personnages ont existé.

Synopsis :

Le premier acte en deux tableaux, (cuisine puis salle à manger) décrit cette vie de 1933 où l’on découvre petit à petit tous les personnages qui gravitent autour de Léon, dit “La l’Elle, ses deux frères Hubert et Hugues, sa gouvernante Henriette, si aimante, sa mère Marie-Louise qui le chérit comme sa fille, sa grand-mère Valentine qui lui montre le sens du devoir, son père Henri qui semble mépriser ses goûts d’artiste ; tout se résume à montrer l’ambiance de cette vie de château où tout semble si simple et si tragique à la fois. Coup de théâtre : l’annonce de l’arrivée du cousin Axel, ancien amoureux de sa mère. Léon demande à celle-ci des précisions sur leur ancienne idylle, mais elle le rabroue de façon inhabituelle ; se sentant si mal aimé et si peu compris par son entourage, animé de désirs intimes ambigus qu’il combat, il confie à la lune son mal-être plein de poésie.

Le deuxième acte en trois tableaux (cuisine-salle à manger- jardins) montre la vie des domestiques, l’arrivée du petit Victor employé comme jardinier par la grand-mère Valentine, et enfin la découverte du cousin Axel. Celui-ci aime les garçons et jette son dévolu sur le jeune Victor, mais les poèmes de Léon le subjuguent et un amour sincère et progressif va naître entre eux au gré de leurs soirées dans les jardins du château. Léon a beaucoup de mal à admettre son attirance pour Axel, mais au bout de quelques jours il finit par céder au charme de son amant. Coup de théâtre : Sylvia, la dame de compagnie de la comtesse Valentine, sa grand-mère, amoureuse d’Axel, les surprend dans leurs ébats sans équivoque et leur adresse un chantage odieux : Qu’Axel l’épouse ou elle dira tout. Devant le refus des garçons de se séparer, parlera-t-elle ? Les deux amoureux se jurent fidélité, quoi qu’il advienne.

Le troisième acte en trois tableaux (salle à manger-chambre de Valentine- bord de l’étang) devient dramatique ; Sylvia les a dénoncés et le comte Henri somme son fils de quitter le château dès le lendemain ; sa mère, la comtesse Valentine s’oppose à lui au prix d’une colère épuisante. Et malgré les suppliques de sa femme qui ne peut se passer de Léon, il maintient sa décision. Le jeune homme prépare ses affaires de voyage et brûle tout ce qui le caractérise : les robes qu’il confectionne et ses sculptures en bois ; il veut aussi brûler son carnet de poèmes qu’il cherche en vain ; Henriette, ne pouvant supporter l’idée qu’il soit chassé par son père décide de quitter les lieux. Marie-Louise informe Léon qu’il sera pardonné s’il accepte de se faire soigner en Suisse. Mais Léon reste fidèle à son serment et accepte de s’en aller ; après une explication houleuse avec Marie-Louise, Axel part sur le champ en abandonnant Léon ; Coup de théâtre :Valentine se sentant mourir, convoque Léon d’urgence et au prix d’une déchirante insistance, elle lui fait promettre de refuser de vivre son homosexualité et de rentrer dans les ordres. Il promet, désespéré et s’enfuit. On le recherche, en pleine nuit et on craint qu’il ne tente de se noyer dans l’étang. Son père et ses frères, partis à sa recherche, le retrouvent à temps ; Henri pose les armes et serre son fils dans ses bras pour la première fois.

Le dernier acte en un tableau se déroule dans l’église, le jour du mariage de Hubert 4 ans plus tard. Axel a été invité et une explication devient nécessaire entre les deux anciens amants. Si Léon, devenu séminariste, ne l’aime plus car trop déçu par sa lâcheté, Axel l’aime toujours mais doit se marier ; il lui apprend le secret que Marie-Louise lui avait avoué 4 ans auparavant : Hubert, frère de Léon, était son fils ! Il devenait donc impossible pour eux de rester amants, ce qui explique son abandon. Coup de théâtre quand Victor entre et vient lui rendre son carnet de poèmes qu’il avait sauvé des flammes en le dérobant ; mais il lui annonce non seulement la mort d’Henriette que Léon n’avait jamais revue, mais aussi les dispositions que Valentine avait prises à son égard, où elle stipulait que si Léon ne pouvait tenir sa promesse d’entrer dans les ordres, alors qu’il se rapproche de lui, Victor, dont elle connaissait la moralité. Enfin il avoue à Léon son homosexualité et qu’il l’aime depuis le premier jour où il est arrivé au château, sans croire à une quelconque issue possible de liaison durable vu leur différence de milieu ; devant ce triple coup de tonnerre , Léon ne sait plus que faire et appelle Jésus à son secours, perdu entre chagrin, sacerdoce et amour naissant.

O Zeus ! Quelle odyssée !

Troie, XXIIIe siècle après Jésus-Christ. La guerre vient de s’achever et les guerriers grecs rentrent chez eux. Le Cap’tain Major Ulysse, décoré pour ses actes de bravoure, monte à bord d’une navette spatiale accompagné des pilotes Peggy et Waf et de la mystérieuse Anetha, afin de rentrer chez lui, à Ithaque, à l’autre bout de la galaxie. Une série d’aventures les attend dans cette pièce qui mêle humour, drame et amours.

L’histoire à travers les sketchs

21 sketchs sur L’histoire de la création du monde et un peu après en quelques tableaux basés sur des faits plus ou moins réels. L’avenir du monde est en jeu.

CHANTIER – Le spectacle

Justine Sauvageat, veuve depuis plus de 10ans, habite dans une maisonnette en bordure du village d’Echiollay. Depuis le décès de son mari, Louis, elle s’occupe de son jardin, lit, tricote et se remémore sa longue vie de paysanne.
Sa tranquillité est menacée par la construction d’un nouveau quartier de villas qui entoure sa propriété. Le promoteur, Gérard Bicod, comptait sur le terrain de Justine pour agrandir son lotissement et a tenté à maintes reprises d’acheter la petite parcelle, sans succès. Désespéré et énervé, il décide de débuter le chantier pensant que la vieille propriétaire craquera au milieu des engins de chantier et autres ouvriers.

Un couple, futur propriétaire d’une villa dont la construction dépend de la vente du terrain de Justine, vient régulièrement demander des comptes à Bicod ne voyant pas leurs travaux débuter.

Sur le chantier, les ouvriers vaquent à leurs occupations notamment le mal-aimé, Polo qui, aux commandes de sa pelle chenille, observe en silence le mauvais scénario du promoteur.

Comment Justine va-t-elle pouvoir continuer à vivre tranquillement ? Devra-t-elle se résigner à vendre sa maisonnette ? Les futurs propriétaires verront-ils un jour leur maison construite ? Gérard Bicod va-t-il une fois de plus réussir à imposer sa loi immobilière ?

Fusion Et Confusion

Maurice – minable comptable – prépare Jean-Philippe – cadre supérieur – menteur pathologique – à une rencontre avec Madame Zéboni, redoutable femme d’affaires. Vingt ans auparavant, elle n’était que Daisy… mignonne petite secrétaire… fragile brebis aux dents encore plus longues que celles de nos jeunes loups.
Le monde des finances : tous les coups sont permis, à condition que ça rapporte…
Trois personnes, tortueusement modelées par leurs rapports d’antan, se retrouvent dans la même toile d’araignée, tissée
d’avarice et de désir.

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