LA MAIN DANS LE SAC

ACTE 1
Musique de fond en attendant que le public s’installe, puis présentation :
« LADIES AND GENTLEMEN!.... TONIGHT AT THE CABARET! …
THE MOST BEAUTIFUL! …
THE BEST SINGER! …
THE BEST DANCER IN THE WORLD!..
FOR YOU ! … MADEMOISELLE ! … MANOLITA ! ! !
La musique de CABARET commence … Les rideaux s’ouvrent …
Mademoiselle MANOLITA fait son show …
A la fin, APPLAUDISSEMENT, les rideaux se ferment, la musique de fond recommence pendant qu’on change le décor (3 minutes)
Les rideaux s’ouvrent, sur une scène avec des vitrines. Un monsieur regarde
CABARET
Il est 6 heures du matin, Manolita sort du cabaret, elle redevient « MANOLO »
Ivre, il rentre chez lui en chantant.
Manolo : « Come to the cabaret…Come to the c…
Bonsoirr Monsior ! (en chantant)
Monsieur : « Bonjour ! On dit bonjour, on est le matin !
Manolo : Déyà ? ….. Ma il fé oncor nuite !
Monsieur : Ah ! Oui ! C’est la nuit, du matin !
Manolo : Sa po pa être lé do ! Ou c’est la nuite ou c’est lo matenne ! et vous avez
décidé de dire bonyour la nuite ?
Monsieur : Mais non ! Ce n’ai pas moi qui a décidé ! C’est comme ça depuis la nuit
Des temps !
Manolo : Alors, ça, yé conné pas ! Yé conné le matenne, l’après-midi, lo soir y la
nuite … La nuite des tompe, c’est quand !
Monsieur : Mais non ! … la nuit des temps n’existe pas ! C’est une façon de dire, pour
dire que ça a toujours existé !
Manolo : Commonte ! Avante vous dite qué n’existe pas y mantonnate vous dite que
Ça touyour existé ? Pourquoi ? … vous me prenné pour oune imbécile ? !
Monsieur : Mais non, c’est un malentendu ! Tout ça pour dire bonjour ! Vous voyez
c’est l’aube et je vais prendre mon service, et vous ?
Manolo : Moi, yé vé prodre oun café y oune croissanté. Mé yé né pas de l’argenté,
Vous pouvez mé prêter 10 euros ?
Le Monsieur prend son portefeuille et au moment où il l’ouvre, Manolo le lui arrache des mains et s’enfuit. (Oh voleur !!! Oh voleur !!!)
Monsieur lui court après (en faisant des aller retour sur la scène, puis ils courent au ralenti), jusqu’au moment où il l’attrape. Manolo tombe par terre.
Monsieur : Ahaa ! Je t’ai attrapé !!!
Le voleur : Pardonn ! Pardonn ! Yé né voulez pas ! Yé suis désolé.
Monsieur : Rend moi mon portefeuille !
Le voleur : Oui Monsieur … Lé voilà ! Si vous plait ! Né mé faites pas de mal (dit-il
presque en pleurant)
Monsieur : Je n’te fais rien, mais tu vas venir avec moi à la police !
Le voleur : Non ! Non ! La police No ! Yé né pas dé papierre !
Pendant qu’ils marchent, le voleur se confie au monsieur.
Le voleur : Yé suis désolé. Mé sé qué yé besoenne dé l’argente pour énvoyer à ma
famille !
Monsieur : Elle est où ta famille ?
Le voleur : En Colombie Monsior, nous sommes 8 én el la famille y nous avonn rien à
manger. Moi le soir, yé mé travesti pour oune pô dé l’argent et sé pas
assé pour vivre.
Le Monsieur : Qu’est-ce qu’il fait ton père ?
Le voleur : Il est macon.
Le Monsieur : Macon ?....Tu veux dire maçon !!
Le voleur : Oui ! Il avé oune ontreprise dés maconnerie.
Le Monsieur : Pourquoi il ne l’a plus maintenant ?
Le voleur : Non ! Il a fét...