Scène 1 : Le Coucher et la Nuit (version comique et poétique)
(Décor : chambre d’enfants avec lits, lampes de chevet, peluches, livres, pyjamas en vrac. Les enfants sont encore en train de jouer.)
Maman (depuis l’extérieur, voix ferme mais douce) :
— Les enfants ! On a dit : au lit ! Il est l’heure !
Max (en sautant sur le lit) :
— Juste après mon saut triple arrière looping du dragon !
Élise (avec une brosse à cheveux comme micro) :
— Et moi, j’ai un concert intergalactique à finir !
Papa (entrant dans la chambre, faussement sévère) :
— Il est l’heure. Pas de dragons, pas de concerts, pas de spaghettis dans les chaussettes !
Max (regarde ses chaussettes) :
— Mais y’a pas de spaghettis dans mes chaussettes… enfin pas aujourd’hui.
Papa (amusé) :
— Alors hop, au lit, avant que les oreillers s’envolent sans vous !
Élise (soupirant) :
— Les oreillers volants ne partent jamais sans moi. Je suis leur commandante.
Maman (entrant avec un plaid) :
— Très bien, commandante, mais même les commandantes dorment la nuit. Allez. Pyjama, dodo.
(Les enfants s'exécutent enfin, en râlant doucement mais avec le sourire. Ils s’installent dans leurs lits, lumière tamisée. Une ambiance plus calme s’installe.)
Élise (bâillant) :
— Moi je veux rêver d’un jardin géant avec des papillons qui chantent du rock.
Max (yeux fermés, déjà plongé dans l’imaginaire) :
— Et moi, d’un nuage qui me fait des chatouilles pendant qu’on survole des volcans en chocolat.
(Une lumière douce apparaît. Le Fabricant de Rêves entre, vêtu d’une longue cape scintillante. Il tient une valise remplie d’étoiles en papier, plumes, bulles, et objets bizarres.)
Fabricant de Rêves (voix grave et douce à la fois) :
— Chut… Ne dites rien. Je suis là. Les rêves vont bientôt commencer...
(Il ouvre la valise et lance dans l’air des bulles de savon qui deviennent des images légères. Les enfants s’endorment lentement, souriants. Des petites créatures apparaissent : Lumi, très joyeuse, et Nocta, plus grincheux mais pas méchant.)
Lumi (dansant) :
— Ce soir, c’est rêve de licorne trampoline, de montagne molle, et de tartines qui parlent !
Nocta (croisant les bras) :
— Mouais. Et s’il pleut des chaussettes géantes qui font peur et sentent le fromage ? Ça, c’est du rêve… ou du cauchemar…
Fabricant de Rêves (soudain un peu hésitant) :
—...