La ruche en folie

Branle-bas de combat chez lez Belmard. l’arrivée imminente du premier ministre va provoquer une situation rocambolesque ou les secrets et les mensonges de chacun seront mis a rude épreuve.
situation loufoques et quiproquos pour une journée folle folle folle….

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LA RUCHE EN

FOLIE

 

Patrick Kirtz

 

 

 

 

 

 

Ce texte est offert gracieusement à la lecture.

Avant toute exploitation publique, professionnelle ou amateur,

vous devez obtenir l’autorisation de la SACD :

www.sacd.fr

 

 

 

SYNOPSIS :

Branle-bas de combat chez les Bellemard. L’arrivée imminente du 1er ministre va provoquer une situation rocambolesque où les secrets et les mensonges de chacun seront mis à rude épreuve.                                                                                                  Situations loufoques et quiproquos pour une journée folle folle folle.

 

PERSONNAGES :

         Pierre Bellemard : ministre des sports

France Bellemard : femme de Pierre

Julie Bellemard : fille de Nicole et Pierre

Nicolas Bellemard : fils de Nicole et Pierre

Liliane : employée de maison des Bellemard

Julien : directeur de cabinet de Pierre

Margot : amie de Liliane

Hyacinthe : fille du 1er ministre

Paul Delaray : 1er ministre

Mamie Berthe : maman de Pierre

 

NOTES :

         La pièce peut être jouée à 9 ou 10 personnages. Le rôle de

Mamie Berthe peut être supprimé pour jouer 9 personnages.

 

DECOR :

Le salon de l’appartement des Bellemard.

Une porte d’entrée

Une porte pour la cuisine

Une porte pour la chambre et une pour le bureau

Une porte pour les WC

 

Chers lectrices et lecteurs. La pièce que vous allez lire et

peut-être jouer n’a qu’un seul but : le rire et encore le rire.

N’hésitez pas à rendre vos personnages loufoques au plus grand

plaisir des spectateurs. Bonne représentation.

 

 

ACTE 1

 

SCENE 1

(Pierre, France Bellemard et leur fille sont en pleine séance de sport     dans le salon)

PIERRE :

Cet enfant va nous tuer. Nous n’avons plus l’âge pour ces bêtises.

FRANCE :

Si ça peut nous permettre de garder un peu la forme.

JULIE :

Nicolas a raison. A votre âge il faut continuer à faire du sport, si ça

peut vous aider à vivre quelques années de plus.

PIERRE :

Ça va surtout permettre à ta mère de perdre un peu ses grosses

fesses.

FRANCE :

Ha oui ! Et toi, tu as vu ton ventre ? Tu n’arrives même plus à voir

ta……..

JULIE :

Oui oui oui ça va. Je ne veux pas savoir.

PIERRE :

Si au moins ton frère se trouvait une compagne il finirait par partir et    on serait plus obligé de transpirer.

JULIE :

Une compagne ? Tu l’as bien regardé papa ?

FRANCE :

Oui eh bien compagne ou compagnon c’est pareil. A son âge il serait

temps qu’il quitte le foyer.

JULIE :

Donc si je comprends bien il y a une date limite d’hébergement ici.

Faudra me la donner si je veux pas moi aussi la dépasser.

FRANCE :

Tu es bête ma fille

 

PIERRE :

En tout cas il a fait mieux que le Tanguy.

FRANCE :

Quel Tanguy ?

PIERRE :

Celui du film.

FRANCE :

Tanguy et Laverdure avec les avions ?

JULIE :

Maman, le film avec Dussolier. Le garçon qui ne veut pas quitter la

maison.

PIERRE :

Ils avaient même souhaité sa mort.

FRANCE :

Non mais ça va pas. Comment tu parles de notre fils ?

PIERRE :

Je te parle du film. Tu comprends rien. Bon y va pas nous faire

transpirer comme ça pendant des heures.

JULIE :

Mais arrêtez de vous plaindre. Il faut que nous soyons au top de la

forme.

PIERRE :

Oui eh bien les formes de ta mère, il y a longtemps qu’elles se sont

faites la malle.

FRANCE :

Ah oui ! Et toi tu veux qu’on parle de ton……

JULIE :

Arrêtez ! ne recommencez pas. Je suis là.

FRANCE : (en faisant des mouvements)

AB……AB…….AB……

JULIE :

Maman ! quand on fait du sport on ne fait pas l’alphabet, on compte

1-2…….1-2………1-2……

PIERRE :

C’est parce qu’elle ne sait pas compter.

JULIE :

Stop papa. Je veux plus vous entendre.

(arrivée de Nicolas avec un poste à musique)

NICOLAS :

Bon alors, vous avez bien fait vos mouvements ? J’ai ramené la musique pour le final.

PIERRE :

Pas trop tôt, j’en peux plus moi.

NICOLAS :

Allez, vous faites comme moi. Vous suivez mes mouvements.

(il lance la musique) (A.I.E.A.M’WANA de Black Blood)

On lève les jambes, travail fessier. (ils suivent avec difficulté la

chorégraphie). Allez, plus haut les jambes, on ne garde pas la forme en          restant assis sur son canapé.

PIERRE :

J’en peux plus fiston. On remettra ça demain s’il te plaît.

FRANCE :

Oui, ton père a raison, et je pense que là on a bien perdu 3 kg.

NICOLAS :

Il va vraiment falloir que vous vous motiviez un peu plus. Bon, on

arrête et surtout n’oubliez pas les étirements et boire beaucoup

d’eau. (il arrête la musique).

PIERRE :

Pour les étirements, on verra demain.

NICOLAS :

Si je vous dérange faut me le dire

JULIE :

Laisse tomber Nico.

NICOLAS :

Bon, je vais aller me prendre une douche. Vous êtes pas possible.

(il sort).

FRANCE :

Liliane, pouvez-vous nous apporter de l’eau tout de suite.

LILIANE : (voix off)

Tout de suite madame.

 

 

 

 

 

 

SCENE 2

 

FRANCE :

Et ta réunion avec le 1er ministre, c’est pour quand ?

PIERRE :

Oh, avec son ministère lui il m’a pas fait de cadeau.

FRANCE :

Pourquoi ? tu es tout de même ministre des sports.

PIERRE :

Oui mais moi c’est ministre de la culture que je voulais être.

(Julie fait ses étirements)

FRANCE :

Pourquoi ? quelle est la différence ?

PIERRE :

Eh bien je préfèrerais passer mes soirées avec Lara Fabian plutôt

qu’avec Teddy Riner.

FRANCE :

Ah parce que tu crois que Lara Fabian a envie de passer une soirée

avec toi ?

PIERRE :

Tu as toujours été jalouse de mon charme.

FRANCE :

Tu parles, tu vas lui faire quoi à la Fabian avec ton chamallow ?

JULIE :

Maman, je veux pas entendre ça.

PIERRE :

En plus je crois qu’il a des vues sur moi pour les prochaines élections.

FRANCE :

Ah bon ? Et comment tu sais ça ?

PIERRE :

Mon p’tit doigt, chérie, mon p’tit doigt.

JULIE :

Ton p’tit doigt, il saurait pas si je vais rencontrer le grand amour ?

FRANCE :

Ah ma puce, tu as bien le temps pour ça. Il faut savoir être patiente.

JULIE :

Ah oui. Tu as vu l’âge que j’ai ? Toi à mon âge tu étais déjà mariée

avec...

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