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Qu’il fait beau cela vous suffit

Aleksander est un adolescent en rupture, tiraillé entre son désir d’indépendance, sa langue maternelle qu’il rejette et sa rage envers les règles du collège.

Violette, CPE fraîchement débarquée dans l’établissement, pense pouvoir résoudre les tensions par la discipline et la rigueur. L’expérimenté Jean, prof de physique-chimie, craque tout simplement face à l’agression de trop. Julie, prof de français, invente toujours de nouvelles pédagogies pour transmettre… coûte que coûte.

Qu’il fait beau cela vous suffit nous plonge dans le quotidien d’un système scolaire en ébullition à travers une galerie de personnages qui tentent défaire ensemble ce que le politique ne semble pas réussir à réparer. Dans ce contexte parfois violent, décalé et absurde, les personnages apparaissent profondément humains.

Fiction poétique et politique, tantôt drôle, tantôt dramatique, pour laquelle les deux autrices et metteuses en scène ont collecté pendant deux ans la parole d’élèves, d’enseignant.e.s et de personnel d’établissements classés dans les réseaux d’éducation prioritaire dit REP.

La vie nue

L’odyssée d’aujourd’hui, l’épopée des apatrides, des réfugiés, des sans-papiers. La vie nue, ne rien avoir, ne rien posséder, seul l’espoir d’une vie meilleure ailleurs. Pour cela il faut fuir, marcher encore, traverser le désert. Joseph, un jeune homme, décide de fuir son village. Il quitte son pays, son meilleur ami Simon, sa promise Anna et sa mère, avec la foi de l’exilé. Il marche, rencontre d’autres marcheurs du désert, parvient à la frontière, fait l’expérience du camp de réfugiés. Il est arrêté là. Son voyage finira là, dans un espace frontalier, dans un monde de l’errance, dans ces camps-pièges des deux côtés d’une frontière, infranchissable pour lui, camps doubles, intérieur-extérieur, lieux d’une humanité pauvre et nue. Un dernier obstacle, rien pour lui qui a tout supporté, la faim, la chaleur, le vol, les coups, des papiers qui ne sont pas en règles, aura raison de lui. Il prendra l’ultime décision irrévocable, il choisira la reddition.

Le cauchemar d’une planche à repasser

Nicolas, artiste peintre, devient célèbre à la suite d’une scène de jalousie de sa femme Sylvie. Malgré sa réussite, il déprime et ne veut plus peindre. Charlotte, critique d’art et agent artistique, organise un trafic de faux tableaux pour pallier le manque de créativité de Nicolas. Quelques personnages hauts en couleur vont transformer la vie de Nicolas en cauchemar. Un beau-frère escroc, une sœur infidèle, un modèle excentrique, une voisine envahissante et une planche à repasser source de tous ses malheurs. Une fin inattendue donne à cette pièce toute sa crédibilité. L’art contemporain sera maltraité mais pour le plus grand plaisir du public.

Ben mon colon !

Marc-Antoine, fils de colonel, a décidé de faire se rencontrer ses parents et la mère de Dalila, la jeune fille qu’il veut épouser. D’un milieu diamétralement opposé au leur, cette dernière arrive avec son compagnon. Tous deux, acteurs de seconde zone, mais persuadés d’être excellents, vont faire une entrée très remarquée au grand désespoir du colonel et de son épouse. Les amoureux ne seront pas au bout de leurs peines car c’est ce jour-là précisément qu’ont choisi leurs « ex » respectifs pour leur faire une visite surprise…

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