Imaginez donc un très puissant représentant syndical qui se fait huer par plusieurs centaines de milliers de grévistes descendus dans la rue parce qu’il a signé un mauvais accord avec le gouvernement et qui est sommé de retourner négocier… C’est ça mai 1968…
Oui, ça a vraiment existé. Une époque où les citoyens chassaient les gouvernants qui ne leur convenaient plus. Leur réseau social, c’était la rue, pas derrière un écran. Une masse gigantesque de grévistes qui avaient le courage de dire « stop ».
Dans cette pièce, des éléments précis permettent de faire un comparatif avec notre vie actuelle.
Nous sommes très précisément le 22 avril 1968, dans une famille qui se prépare au grand événement prévu deux semaines plus tard. Le 11 mai suivant, Pierre et Yvonne doivent marier Monique, l’aînée des enfants.
Tout le monde espère que Pierre, le père, sera rétabli car il a eu un petit accident du travail…
Paul, grand-père qui a déjà pris les devants. Michel, un frère qui veut monter un groupe de rock, une mère qui sent le vent tourner et veut se libérer, un ami qui ne sait que dire des conneries mais est très solidaire…
Alors, mariage ou pas ? Avec Pierre, tricheur de sécu pour la bonne cause et sa femme Yvonne. Ils se démar-quent par ses idées pour l’avenir des femmes et de la société.
Un vent de révolte souffle déjà chez Monique, Michel et Nicole, les trois enfants. Paul, le grand-père, beau-coup plus révolté qu’on ne pourrait le croire aime bien sa petite goutte de calva aussi…