Textes

Réveillon à la morgue

Le soir de la Saint-Sylvestre, un homme est de garde à l’Institut Médico-Légal. Une heure avant les douze coups de minuit, une femme surgit devant lui, couverte seulement d’un drap. Elle ne sait pas qui elle est, ni d’où elle vient. Et ce réveillon à la morgue, qui s’annonçait d’un ennui mortel, va finalement se révéler plein de surprises… Une comédie à tiroirs (ceux de la morgue), d’un romantisme absurde et fortement teintée d’humour noir.

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2000 ans après Moi

Jissé arrive sur scène pour nous annoncer son retour 2000 ans après lui-même. Il a choisile théâtre pour prêcher ses espiègles paroles : « Dieu est Laïc et son
Humour est grand ! ». il y joue ses souvenirs de la passion et nous emmène au paradis à la rencontre des autres divinités du monde.
Entre ciel et terre, Jissé parle d’humour avec un grand A. Il faudrait un miracle pour le prendre au sérieux…

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Boulot, boulot ou Bora-Bora ??

Alphonse, ancien commercial tout juste retraité, au rythme de vie très tranquille et son épouse Amarante, chirurgienne très active, mènent une vie tout en opposition. Leurs enfants sont partis faire leurs vies, mais des évènements imprévus vont les faire revenir à la maison au grand dam de Amarante. Sans parler de l’arrivée d’amis et de membres de la famille indésirables. Tout ce petit monde va devoir cohabiter avec des intérêts et motifs personnels bien différents.

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Le Mardi Soir Au Zanzy Bar L’Amour Fait Des Histoires…

Le Zanzy Bar, c’est un bar de nuit, un petit cabaret qui vivote sous son enseigne rose, dans une ville de province – il a connu des jours meilleurs quand il y avait encore des péniches sur le canal et des mariniers désœuvrés le soir. Sur la devanture quelqu’un avait écrit à l’époque :
« Le Zanzy Bar, un lieu intime dans la ville où on parle d’amour et de ce qui s’ensuit
dans une ambiance détendue et propice au rapprochement… »
On a laissé le panonceau, mais plus personne n’y fait attention.
C’est un site de rencontres d’avant internet, un petit paradis ringard et bien terrestre où moyennant le prix d’un verre de whisky ou d’une coupe de champagne, on peut croire que l’amour – avec un grand A ou en lettres minuscules – existe encore.
Toutefois il arrive que les choses se compliquent.
Vanessa, la patronne, la soixantaine, rêve d’un nouveau départ : le Zanzy, qu’elle a reçu de son mari parti sans laisser d’adresse, soit elle le ferme, soit elle le refait à neuf – tant pis pour Georges, le compagnon qu’elle aime mais qui l’empêche d’avancer. Pour leurs noces d’émeraude, Edmond en a offert une belle à Emma, sertie sur une bague – l’ennui, c’est qu’ils se rendent compte qu’au bout de 40 années de vie commune, ils n’ont rien en commun. Kevin, la trentaine, épicier Place Dunois, et Nini se sont aimés et mariés. A présent ils se détestent et ne comprennent pas ce qui leur est arrivé.
Bref, en panne d’amour depuis la monumentale bourde originelle d’Adam et Eve, les hommes déçoivent les femmes, les femmes ne comprennent pas les hommes (ou l’inverse), ils n’ont plus idée de pourquoi ils sont ensemble…
Au Zanzy Bar, on ne fait rien à moitié : c’est pour de bon qu’un homme assassine des femmes à coups de couteau et qu’une femme tue des hommes en les poussant dans l’escalier de sa cave.
Au total sept cadavres… et des assassins qui ne tirent aucune satisfaction de leurs coups de sang, comme s’ils avaient lu Crime et Châtiment.
L’inspecteur Février, évidemment, rôde dans les parages…
Vanessa aura beau refaire son cabaret à neuf et Kevin devenir une séduisante chanteuse à trémolos, on continuera à se faire du mauvais sang et à bavarder avec les morts au Zanzy Bar…
Et ça restera une comédie. Une comédie dissonante, dont l’ambition cachée est d’évoquer des thèmes à la mode tout en évitant soigneusement d’être à la mode. Mais une comédie de toute façon, puisqu’on sait bien qu’au cabaret tout est tragique et rien n’est grave.

Extrait :
« VANESSA :
Il y a des nuits au Zanzy qu’on ne voit pas passer… à quoi ressemblera celle qui commence ? Il y en a d’autres qui se traînent, interminables. Il y en a aussi qui ont des moments d’arrêt, où le temps n’existe plus, où soi-même on n’est plus sûr d’exister. J’ai eu ici une strip-teaseuse – une grande brune paradoxale, elle avait lu des livres et elle disait qu’elle faisait dans l’effeuillage épiphanique – allez savoir où elle avait trouvé ça, je lui ai demandé ce que ça voulait dire, je n’ai pas compris. Elle parlait beaucoup, de tout, de rien, du pourquoi et du comment, et quand elle en était là, il lui arrivait de dire que la vie était faite d’une matière un peu comme les bas résille, il y a dedans des petits trous, et on peut voir à travers. Quand elle disait ça, à tous les coups il y avait un finaud pour lui demander : « Et qu’est-ce que tu vois à travers tes bas, toi ? » « Ben le vide ! » elle répondait, et ça la faisait rire. Il y a des nuits comme ça au Zanzy, des fois la vie et les gens se fissurent et on voit le vide derrière. Moi qui vis depuis si longtemps au cabaret, ça ne me fait pas peur, même je vais vous dire, j’ai apprivoisé ces moments-là. Mais vous qui n’avez pas l’habitude, rassurez-vous, ça ne dure jamais longtemps, un verre de whisky ou de champagne, le frôlement d’un corps, un regard échangé, et le temps repart, la vie se remet en marche… Tout est dramatique au cabaret, mais rien n’est grave… »

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