Le Voleur decouleurs

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Le Voleur de Couleurs
Comédie théâtrale en un acte (ou deux actes courts)
Genre : Burlesque, Fantastique, Déjanté
Public : Familial, enfants et ados (jouée par des enfants de 11 à 14 ans)

Synopsis :
Dans un petit village étrangement normal (mais un peu bancal), un matin comme les autres… les couleurs disparaissent.

Le ciel devient gris, les arbres passent au noir et blanc, et même les slips kangourou de Papy Lucien perdent leur éclat. Panique générale ! Quelqu’un (ou quelque chose) vole les couleurs. Mais qui ? Pourquoi ? Et surtout… comment ?

Une bande d’enfants-dénicheurs d’absurde (Zoé, Oscar, Léon, Nina, Sam, et la mystérieuse Margote) décide de mener l’enquête, armés de jumelles cassées, d’un détecteur à bulles et d’un sens aigu du loufoque.

Sur leur chemin :

un hamster rebelle qui fait du skate,

un peintre daltonien convaincu d’être un prophète,

une marchande de confiture explosive (Madame Roudoudou),

un facteur déphasé dans le temps,

des villageois désœuvrés qui communiquent en mime,

et une ombre furtive munie… d’un aspirateur à pigments.

Mais attention ! Le voleur n’est pas forcément celui qu’on croit… Et si derrière le vol se cachait un grand besoin de reconnaissance, de rêve ou de gaufres aux myrtilles ?

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Scène d’introduction — Madame Roudoudou et le Facteur arrivent en ville

(Lieu : La place du village, le décor est gris et terne. Un vieux banc, un lampadaire penché. Le Facteur entre en courant, trébuchant, une pile de lettres et paquets presque plus grande que lui. Madame Roudoudou le suit en traînant un énorme sac à bonbons décolorés.)

FACTEUR
(paniqué, essoufflé)
Madame Roudoudou ! Où sont passées les couleurs ?
J’ai des lettres pleines de mystères... et des paquets qui brillent plus que la lune, mais sans une teinte !

MADAME ROUDOUDOU
(rieuse, secouant son sac)
Oh mon petit facteur, la couleur s’est faite la malle !
Mais dans mon sac à roudoudou, y’a toujours un éclat qui décolle !
(rire en hoquet)

FACTEUR
(cherchant à s’organiser)
Bon, alors, on fait quoi ? Je peux livrer vos friandises invisibles ?
Ou faut chercher ce voleur de pigments, ce bandit qui fait tout gris ?

MADAME ROUDOUDOU
(d’un ton mystérieux et enjoué)
Faut courir, faut chercher, faut pas se laisser faire !
Avant que le village ne devienne un désert de lumière !

(Elle sort un énorme bonbon blanc, le tend au Facteur qui le regarde perplexe.)

FACTEUR
(tentant d’être sérieux)
Un bonbon blanc ?! Ça va m’aider comment, hein ?!

MADAME ROUDOUDOU
(en souriant malicieusement)
Tu verras, petit facteur... quand la couleur revient, tout change, tout rit, tout chante !

(Ils se regardent, puis éclatent de rire. La scène s’ouvre ensuite sur l’arrivée du groupe d’enfants qui les observent avec curiosité.)

Proposition d’intégration dans plusieurs scènes

Scène 2 :
Le Facteur entre en scène en courant, avec des paquets qui tombent partout. Il se dispute gentiment avec Madame Roudoudou, qui tente de récupérer ses bonbons décolorés. Ils font un petit numéro burlesque en bousculant les enfants, qui les réprimandent gentiment.

Scène 4 (le Tribunal du Conseil des Couleurs) :
Madame Roudoudou est la "juge sucrée" un peu loufoque du tribunal. Elle tranche les débats en lançant des bonbons (fictifs) comme gavel et parle en rimes absurdes. Le Facteur est le greffier, qui essaie de noter tout ça mais se trompe en écrivant n’importe quoi.

Scène 7 (surprise et rebondissement) :
Le Facteur apporte une lettre mystérieuse reçue par hasard, qui donne un indice sur le voleur de couleurs. Madame Roudoudou essaie de la décoder avec son sac de bonbons (qui font des bruits bizarres). Ce moment fait avancer l’enquête tout en restant comique.

Scène 10 (le moment tendu avant le final) :
Madame Roudoudou et le Facteur préparent une potion ou un plan farfelu pour récupérer les couleurs, mais leur potion explose ou leur plan est complètement décalé, ce qui détend l’atmosphère. Ils redonnent courage aux enfants par leur maladresse attachante.

Scène finale :
Le Facteur livre la dernière lettre qui annonce la chute du voleur ou la restitution des couleurs. Madame Roudoudou lance un dernier bonbon symbolique qui "redonne vie" aux couleurs (avec effets visuels). Ils concluent la pièce avec une danse burlesque pour célébrer le retour de la couleur.

Scène 1 : Une matinée très (trop) grise (Lieu : la place du village. Tout est terne. Les villageois parlent en soupirant. On entend une vache mugir au ralenti.)

LUCIE (regarde autour d’elle) Pourquoi c’est encore tout gris ? On dirait que quelqu’un a oublié de peindre le matin !

MALIK (paniqué) Et mon pull fluo ?! Il était vert citron hier ! Maintenant on dirait... du brocoli cuit !

ZOE (saute partout) Moi j’aime bien courir dans le gris, on dirait que je suis dans un vieux film ! (Elle fait semblant de tomber au ralenti)

THÉO (parle à une pierre) Tu penses que le gris, c’est contagieux ?

ANTOINE (arrive, confus) Bonjour les enfants. Quelle belle journée... euh... poussiéreuse !

JOSIANE (arrive avec un parapluie multicolore devenu beige) On nous vole nos couleurs, moi je vous le dis ! C’est un complot ! Une attaque de chaussettes délavées !

VILLAGEOIS 1 Les fleurs sont grises !

VILLAGEOIS 2 Les carottes sont grises !

VILLAGEOIS 1 Et les carottes, c’est sacré !

(Les enfants décident de former une brigade pour retrouver la couleur.)

LUCIE C’est décidé. On va retrouver le voleur. Et lui faire recracher le rose bonbon !


Scène 2 : Le voleur maladroit (Lieu : une ruelle vide. Pipo entre en courant, trébuche, se cache derrière une poubelle colorée qui perd ses teintes quand il la touche.)

PIPO (chuchote) Chut... discret... comme un caméléon dans une usine de peinture...

(Il sort un appareil photo bizarre avec un klaxon et une antenne. Il vise une boîte aux lettres rouge : clic ! Elle devient grise.)

PIPO (satisfait) Et une boîte aux lettres pour le Blême. Il va être content... enfin, aussi content qu’un Blême peut l’être.

(Il éternue. L’appareil clique tout seul et il se prend sa propre chaussette multicolore. Elle devient grise.)

PIPO Oh non ! Pas ma...

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