Les Prétendants à la Couronne

Dans la Norvège du XIIIe siècle écartelée en différentes factions, deux hommes se disputent la couronne royale : le jeune Håkon, persuadé d’être l’héritier légitime du trône, et son beau-père Skule, ambitieux, capable, mais ravagé par le doute. Quant à l’évêque Nicolas, il attise leur haine afin de conserver pour lui le véritable pouvoir.
Dans ce drame aux proportions gigantesques, nous retrouvons les grandes passions qui hantent Macbeth, Othello ou le Wallenstein de Schiller : l’ambition et le doute, qui mènent à la destruction finale. Les monologues de Skule sont parmi les plus profonds jamais écrits par Ibsen, préfigurant ceux de Peer Gynt.
Les Prétendants à la Couronne a été créé au Théâtre de Christiana (ancien nom d’Oslo) le 19 janvier 1864 et figure en Norvège parmi les pièces préférées d’Ibsen. Elle n’a pas encore été représentée en France.

Les Prétendants à la Couronne Read More »

Le Voyage du St. Louis

La Deuxième Guerre mondiale n’a pas encore commencé. Des milliers de Juifs essayent de fuir l’Allemagne et les persécutions en embarquant à Hambourg sur le paquebot St. Louis, direction Cuba, où ils espèrent débarquer et trouver refuge. Malheureusement, ils vont se retrouver mêlés à des enjeux de pouvoir et de corruption qui les dépassent et qui vont reléguer les impératifs humanitaires au second plan.
Tous les personnages de ce périple ont vraiment existé et l’aventure du St. Louis est historique et parfaitement documentée. Mais la pièce est loin d’être seulement une leçon d’histoire. C’est aussi une fable universelle sur le sort des migrants et des persécutés de toutes les époques et de toutes les nationalités, confrontés à des dirigeants, des Etats et des organisations qui ont leurs propres priorités.

Le Voyage du St. Louis Read More »

Le Portrait de Dorian Gray

Dorian Gray est un jeune aristocrate anglais extrêmement beau. Son portrait, peint par Basil Hallward, attire immédiatement l’attention de Lord Henry, qui tient absolument à rencontrer le jeune homme. La philosophie de Lord Henry, loin des normes sociales et morales strictes qui caractérisent l’époque victorienne, prônant l’individualisme et l’hédonisme, fascine Dorian. Peu à peu, le jeune homme décide de ne vivre que pour lui-même et son seul plaisir, même si cela implique de faire du mal à d’autres. Son visage, qui devrait être marqué par ses excès, reste cependant immaculé. Son portrait en revanche…
John Osborne adapte ici le célèbre roman d’Oscar Wilde. Osborne est séduit par la philosophie de Lord Henry et la manière dont Dorian Gray est déterminé à la vivre pleinement, même au risque de perdre son humanité. Ne dit-il dans la pièce : « Je refuse d’être à la merci de mes émotions. Je veux m’en servir, en jouir et les dominer. » ? Cette pièce n’a rien perdu de sa pertinence, résonnant de façon étonnante avec l’importance accordée aujourd’hui au moi, comme à notre obsession pour l’image et la jeunesse éternelle.
Le Portrait de Dorian Gray a été créée au Greenwich Theatre, à Londres, en février 1975.

Le Portrait de Dorian Gray Read More »

Le Talisman

Titus Rougoupil porte bien son nom : c’est un rouquin flamboyant, rusé comme un renard. Mais il est pauvre, sans appuis et fortement handicapé par la couleur de ses cheveux. Grâce à un talisman qui le rend non seulement méconnaissable, mais aussi désirable, il arrivera à faire son chemin dans la bonne société. Mais jusqu’où ?
Le Talisman est une des pièces fétiches de Nestroy : comédie d’intrigue aussi bien que comédie de mœurs et de caractères, elle aborde, sous les dehors de la farce, la question des préjugés et du rejet de l’autre, sujet universel. Le succès de la pièce ne s’est jamais démenti depuis sa création le 16 décembre 1840 au Theater an der Wien à Vienne. Nestroy incarnait Titus Feuerfuchs (Titus Rougoupil). La musique était d’Adolf Müller.

Le Talisman Read More »

Le Petit Eyolf

Le Petit Eyolf, dont l’évènement majeur est la mort accidentelle d’un enfant, est paradoxalement l’une des pièces les plus optimistes d’Ibsen. Dans Le Canard Sauvage, la révélation des mensonges et des faux-semblants de la vie des adultes provoque à la fin de la pièce la mort de la jeune Hedvig. Ici, tout à l’opposé, c’est la mort du Petit Eyolf au début de la pièce qui libère la parole des adultes. Les dialogues sont d’une rare intensité et chacun plonge au fond de lui-même pour exprimer les vérités les plus profondément enfouies et pour aboutir, finalement, à une sorte de rédemption, ou tout du moins un espoir de rédemption.
La pièce a été créée en norvégien le 3 décembre 1894 au Haymarket Theatre de Londres et en France, dans une mise en scène de Lugné-Poe, le 8 mai 1895.

Le Petit Eyolf Read More »

Le Paysan Millionnaire

La Demoiselle du Royaume des Fées ou Le Paysan Millionnaire est une féérie romantique qui a été créée le 10 novembre 1826 au Theater in der Leopoldstadt de Vienne. Le personnage du paysan devenu millionnaire et qui n’en est pas plus heureux pour autant a tellement plu au public, que ce qui n’était au départ qu’un sous-titre, est devenu le titre par lequel tout Autrichien connait la pièce, aujourd’hui comme au temps de sa création.
Ferdinand Raimund (1790-1836) est un comédien et auteur dramatique qui, avec son successeur Johann Nestroy, est aussi célèbre et joué en Autriche que le sont Eugène Labiche et Georges Feydeau en France. Raimund élève la «féerie», issue de la tradition populaire viennoise, au rang de genre littéraire ;: les fées et les bons génies imposent des épreuves aux personnages et les libèrent de leurs travers, de la cupidité, de l’envie ou de la bêtise. Ce genre théâtral, qui n’a pas d’équivalent en France, mêle le merveilleux, la farce, les chants et les danses de l’opérette avec la comédie de mœurs et la moralité allégorique héritée du théâtre baroque.

Le Paysan Millionnaire Read More »

Le Mentor

Benjamin Rubin est un vieil écrivain acariâtre en manque d’argent, amateur de whisky et de jolies femmes, qui a écrit son chef d’œuvre à 24 ans et depuis pas grand-chose. Il a été embauché par une fondation culturelle pour servir de mentor pendant une semaine à Martin Wegner, un jeune phénomène littéraire en pleine ascension, considéré par la critique comme « la voix de sa génération ». Ces deux egos démesurés vont-ils réussir à collaborer ou l’affrontement est-il inévitable ?
Loin d’être pédante, la pièce est au contraire très tonique et drôle, les dialogues sont étincelants et les enjeux entre les deux hommes, qui vont bien au-delà de la qualité littéraire de leur travail respectif, ne se révèlent que petit à petit, maintenant le lecteur et le spectateur en haleine jusqu’au bout.
Le Mentor a été créé en 2012 au Theater in der Josefstadt à Vienne dans une mise en scène de Herbert Föttinger et, dans sa version anglaise traduite par Christopher Hampton, en 2017 au Vaudeville Theater à Londres, dans une mise en scène de Laurence Boswell avec F. Murray Abraham dans le rôle de Benjamin Rubin.

Le Mentor Read More »

Le Flambeur

Julius von Flottwell vit grassement de ses rentes et dépense sans compter, entouré de faux-amis et de serviteurs peu scrupuleux. Seuls la fée Chéristane, qui l’a aimé autrefois, et son valet Valentin, simple mais honnête, lui veulent du bien. Lorsqu’au bout de vingt ans, la roue de la fortune a tourné, Flottwell se retrouve ruiné, seul et désemparé. Il comprendra enfin ce qu’est la véritable richesse.
Le Flambeur, créée le 20 février 1835 au Theater in der Leopoldstadt de Vienne, est la dernière des huit pièces de Raimund. Elle n’avait jamais été publiée auparavant en français.
Ferdinand Raimund (1790-1836) est un comédien et auteur dramatique qui, avec son successeur Johann Nestroy, est aussi célèbre et joué en Autriche que le sont Eugène Labiche et Georges Feydeau en France. Raimund élève la “féerie”, issue de la tradition populaire viennoise, au rang de genre littéraire;: les fées et les bons génies imposent des épreuves aux personnages et les libèrent de leurs travers, de la cupidité, de l’envie ou de la bêtise. Ce genre théâtral, qui n’a pas d’équivalent en France, mêle le merveilleux, la farce, les chants et les danses de l’opérette avec la comédie de mœurs et la moralité allégorique héritée du théâtre baroque.

Le Flambeur Read More »

Le Diable Fait Femme

Nous sommes vers 1910, dans une maison isolée des Alpes autrichiennes qui sert de repaire à un chef de contrebandiers. Le commandant des gardes-frontières a missionné un jeune chasseur alpin pour séduire l’épouse du contrebandier, afin de pouvoir enfin l’arrêter. Mais le trafiquant, qui a eu vent de la manœuvre, incite à son tour son épouse à séduire le chasseur. D’abord manipulée par les deux hommes et objet de leur affrontement à distance, la jeune femme va progressivement découvrir sa puissance, jusqu’à devenir, pour les deux hommes qui pensaient se jouer d’elle, « le diable fait femme ».
Cette pièce, très connue et très souvent jouée en Allemagne et en Autriche, a été présentée en France en 2013, en allemand surtitré, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, dans une mise en scène de Martin Kušej, avec Birgit Minichmayr dans le rôle-titre. Elle avait alors rencontré un succès critique et public unanime. Elle est publiée ici pour la première fois en français.

Le Diable Fait Femme Read More »

Le Charlatan sur l’Île Enchantée

Tous les cent ans, la fée Rosalinde offre des talismans aux pouvoirs magiques à un mortel : une baguette qui transforme tout ce qu’elle touche en or, un cor qui permet de convoquer une armée, une écharpe qui conduit son détenteur là où il le souhaite. Son choix se porte sur Bartholomé Mercurius, un jeune Viennois qui a fait naufrage sur une île enchantée. Celui-ci utilise les cadeaux avec maladresse, suscitant la curiosité du souverain local, le roi fainéant Tutu, et l’envie de sa fille Zoraïde, qui fera tout pour s’en emparer.
Le Charlatan sur l’Île Enchantée, créée le 18 décembre 1823 au Theater in der Leopoldstadt de Vienne, est la première des huit pièces de Raimund. Elle n’avait jamais été publiée auparavant en français.
Ferdinand Raimund (1790-1836) est un comédien et auteur dramatique qui, avec son successeur Johann Nestroy, est aussi célèbre et joué en Autriche que le sont Eugène Labiche et Georges Feydeau en France. Raimund élève la « féerie », issue de la tradition populaire viennoise, au rang de genre littéraire : les fées et les bons génies imposent des épreuves aux personnages et les libèrent de leurs travers, de la cupidité, de l’envie ou de la bêtise. Ce genre théâtral, qui n’a pas d’équivalent en France, mêle le merveilleux, la farce, les chants et les danses de l’opérette avec la comédie de mœurs et la moralité allégorique héritée du théâtre baroque.
Les Editions du Brigadier ont entrepris de traduire une quinzaine d’œuvres de Ferdinand Raimund et Johann Nestroy. Pour ce faire, elles ont rassemblé, autour de Henri Christophe qui coordonne la traduction, une équipe composée de Jean-Louis Besson, Catherine Creux, Marc Lacheny et Sylvie Muller.

Le Charlatan sur l’Île Enchantée Read More »

error: Ce contenu est protégé !
Retour en haut