Textes

Missing Jim

Jim a disparu. Mais qui était-il vraiment ? À travers une mosaïque de témoignages, on découvre un homme insaisissable, fascinant, parfois inquiétant. Ami fidèle, amant passionné, trader rusé, acteur de l’ombre… Chaque voix raconte une facette différente de Jim, comme si personne ne l’avait jamais vraiment connu.

Certains le recherchent avec ferveur, prêts à tout pour le retrouver, quitte à plonger dans des affaires troubles. D’autres le regrettent, hantés par son absence, tandis que certains se demandent s’il n’a pas simplement orchestré sa propre disparition. Entre amour, trahison, secrets et dangers, ce récit choral nous entraîne dans un tourbillon d’émotions et de mystères.

Jim s’est-il envolé pour fuir un passé compromettant ? Était-il un génie du mensonge, un séducteur impénitent, ou simplement un homme en quête de liberté absolue ? Une seule certitude demeure : son absence laisse un vide que personne ne parvient à combler.

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Vengeances tardives

Fredérique, dite Fred, a décidé d’arroser son réveillon et son récent succès littéraire mais ses copains, qui ont vu dans ses nouvelles des portraits d’eux peu flatteurs, boycottent la fête. Josy, porte-parole du groupe, est bientôt rejointe par deux des copains censés ne pas être là, mais aussi par la voisine, qui semble également avoir quelques bonnes raisons d’en vouloir à Fred. Seule contre tous, Fred va elle aussi finir par trouver à son excellent vin un goût étrange de… Vengeances tardives.

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L’opposé du contraire

Monsieur le professeur Caillot est philosophe. Reclus chez lui depuis des années, il refuse tout contact avec l’extérieur afin de préserver l’intégrité de sa pensée. Jusqu’au jour où Marco, peintre en bâtiment, débarque pour repeindre les volets. Un tête-à-tête en huis clos dans lequel vont s’affronter les arguments affutés du penseur acariâtre et les remarques spontanées du peintre plein de bon sens qui, peu à peu, va ébranler les certitudes du penseur.

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HÔTEL-PROMONTOIRE (chambre avec vue sur chaos)

C’est l’histoire d’une guerre débutée il y a très longtemps, une guerre qui n’en finit pas de commencer, une guerre mythique et terriblement actuelle (à cause des coïncidences historiques et des effets de réels, à cause des bouleversements de narrations et des histoires qui ne sont que des passés que l’on ne cesse de rabâcher), une guerre qui se tient devant les imposants remparts d’une cité étrangère qui défend son littoral – des héros et des héroïnes se battent dans l’attente, dans l’impatience, dans l’espérance.

Des héros et des héroïnes devant les remparts imposants d’une cité imprenable, dans la position de celles et ceux qui mènent bataille sur bataille dans cette guerre qui n’en finit pas de commencer et qui, avec le temps, qui passe, et les histoires, qui se racontent, restent dans la zone, à défendre ce qui doit être défendu et à attaquer ce qui doit être vaincu.

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Débordement

Une jeune femme cherche une rencontre, espère une rencontre digne des histoires épiques, digne des grandes batailles dans lesquelles parfois les liens les plus forts sont ceux que l’on partage avec son meilleur ennemi. Elle est prête à tous les sacrifices pour faire exister un face à face superbe, un rendez-vous unique. Au long de son monologue fiévreux, la jeune femme erre dans les rues qu’elle espère dangereuses à la recherche d’un prochain ou d’une prochaine pour assouvir ses désirs de rencontre et de promesses. Plongée dans une ville trop éclairée, convoquant au fil de sa déroute les figures amies de Don Quichotte, du Caravage, de Max Guevara ou d’Asja Lacis, elle cherche dans le clair-obscur les premiers signes d’une nuit enfin pleine.

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Les pieds

Immobile. La pensée est à l’arrêt. La mort physique n’a plus de réalité. Le temps a été congelé dans une tiédeur douceâtre. Serait-ce une fin attendue de l’histoire ?
Condamnés à l’immortalité, les hommes errent à la surface plane d’une époque sans nom. Une époque hors des âges, règne du confort stérile. Sans souffle, sans surprise : désactée.
Aux lieu et place de l’action, des certitudes s’échangent entre les maigres personnages à venir ici. Tous sont à la poursuite d’une mémoire qui n’est même plus un souvenir.
Leurs chétives vérités traversent sans rebond ni blessure l’espace vidé. Englués dans le vieux style de la planète silencieuse, seront-ils capables de se haïr ?
Ils vont nu-pieds au bord du présent intemporisé, vers une improbable mutation.
De l’amour de deux personnages viendra le meurtre, peut-être rédempteur.
Avec l’arrivée de la pluie, il se passe quelque chose, la concrétisation de l’action globale ; tout sera différent. On entrevoit une prémisse d’harmonie. Il peut pleuvoir sur la scène du théâtre, ce serait même le seul élément réaliste – presque vériste – de cette pièce. Cela produira sur le spectateur une superposition esthétique brutale qui le mettra d’abord en état de plaisir, puis deviendra vite inconfortable.

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