Textes

Jean-Claude

Suite aux sanglantes chasses aux sorcières moyenâgeuses, toutes les ensorceleuses ont disparu de la surface de la terre… toutes ? Non… Car un petit contingent d’irréductibles enchanteresses résiste encore et toujours à l’inquisiteur. Mais elles se sont faites discrètes… très discrètes ! Aujourd’hui, elles se disent « naturopathes », afin d’exercer leur art en toute sécurité. D’ici à ce que l’humanité soit prête à les accueillir, plutôt que les chasser. Chez les sorcières, il y a aussi des apprenties. Comme dans tous les domaines, il y a ceux qui ont de la facilité et… il y a les autres ! Imaginez un peu ce que l’on risque de faire avec une baguette magique, lorsqu’on ne la maîtrise pas…

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Impasse sanitaire au centre de vaccination

En pleine pandémie de Covid-19, les centres de vaccination fleurissent un peu partout sur le territoire. Les personnes sont accueillies par un secrétaire bénévole qui va surligner le nom sur sa liste, et diriger le candidat au vaccin vers le médecin pour la consultation.
Les actrices et acteurs (6 minimum), vont se travestir pour endosser le costume des différents personnages, des candidats au vaccin parfois hauts en couleur.
Une comédie très drôle et très rythmée.

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Le théâtre qui rend fou

« Le théâtre qui rend fou » est une suite de sketches ayant pour thème les problématiques physiques du théâtre, traitées sur le mode absurde. Chaque saynète aborde un élément moteur de la mise en théâtre.

Ces sketches (d’une durée de 6 à 15 minutes) sont rassemblés pour former un spectacle théâtral d’une durée approximative de 2 heures 40 minutes. Ils pourront être joués en intégralité ou partiellement selon le temps et les acteurs dont on dispose. La sélection des acteurs devra néanmoins tenir compte des interdépendances de certains sketchs entre eux.

De 2 à 16 personnages selon le sketch, mais on peut aller bien au-delà, sachant que le nombre total de rôles à se partager est beaucoup plus important et dépend du choix des saynètes. S’il est judicieux de conserver le même acteur dans les apparitions successives du Metteur en Scène, des Paul 1 et 2, de l’Auteur et de l’Amant, tous les autres sont interchangeables et peuvent satisfaire une troupe importante. La proportion des acteurs Homme Femme est également particulièrement aléatoire.

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Les bitumeuses

Trois ex-prostitués – enfin, pas toutes ex – sont contraintes de se revoir quinze ans après leur vie de “bitumeuses”. La sortie de prison de leur ancien souteneur va les replonger dans de vieux souvenirs pas très catholiques. Ces femmes d’un âge certain, c’est-à-dire bien au-dessus de la fameuse ménagère de moins de 50 ans, vont se raconter leurs parcours accidentés avec gouaille, dérision et nostalgie, tout en essayant par tous les moyens d’échapper au chantage et à la prison. “Les Bitumeuses” sont avant tout trois beaux personnages de femmes mûres, à la fois drôles et touchantes.

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Portrait au vitriol.

La peintre est assise près de son chevalet avec son matériel.
Un couple s’approche, regarde de supposées toiles exposées pour allécher le badaud…
Ils acceptent de laisser faire leurs portraits en commençant par madame.
Le mari placé derrière le peintre ne tarde pas à contester… Le nez, les oreilles, la bouche, les seins… Mais enfin ! C’est n’importe quoi !
Finalement bien obligé de constater que oui ! Sa femme a bien le nez comme ça, les oreilles comme ça et le reste pire encore…
Et du coup, ça tourne au vinaigre entre lui et sa pauvre épouse offensée.
Le week-end de rabibochage à Paris tourne au drame ! Cette fois c’est décidé elle divorce !
Pas de quoi en faire un sketch !
A moins que… Et si ce scénario était prémédité ?
Si la jolie peintre ne savait pas mieux magner le crayon ou le Pinceau que vous et moi ?
Et si… Non !… Pas la maîtresse de monsieur quand même ?
Et ben si ! (Parfois j’ai honte de ce que j’écris )

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Leonardo… Le retour !

« Mesdames et messieurs, chers visiteurs du Louvre. Nous nous informons que la Joconde a été hier victime d’un acte de malveillance. Le tableau lui-même n’a pas été dégradé. Nous travaillons à remettre en état son environnement et il vous est donc présenté aujourd’hui dans des conditions inhabituelles. Veuillez nous excuser pour les éventuels désagréments. »
C’est après cette annonce que votre public découvre la Joconde posée sur un simple chevalet alors qu’à l’arrière un peintre (en bâtiment) repeint la cloison.
Deux visiteurs débarquent, l’un(e) féru d’art et l’autre plutôt beauf.
Dialogue de sourd; On demande l’avis du peintre !
Stupide ?
Pas vraiment… Parce qu’l est italien, si ! Parce qu’il se prénomme Léonardo, si ! Et parce que sa femme s’appelle Mona Lisa… Si !
La suite ? J’ose même pas vous le dire….

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