Textes

Pause caddie

Voici la recette d’un succès :
Commencez par mélanger un hall d’immeuble impeccablement bien tenu par une concierge plutôt bourrue, où vivent un député et sa femme ainsi qu’un jeune couple découvrant la vie. Ajoutez à cela une voyante SDF accompagnée de son compère amnésique. Mixez le tout et rajoutez une pincée de suspense avec un mystérieux enlèvement et la recherche d’une identité perdue. Jouez le tout avec plaisir et délectation et vous obtiendrez une pièce drôle et joyeuse, remarquablement bien ficelée. Les rires tonitruants des spectateurs vous sont acquis d’avance.

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La Table 12

Une soirée dans un restaurant de qualité est toujours vécue comme un moment festif, heureux et gourmand. On va partager un délicieux repas avec des gens qu’on aime dans un cadre chaleureux.
Enfin… c’est ce qu’on espère.
Mais parfois, la sole meunière est trop cuite, les convives désagréables et le personnel peu respectueux. La soirée de rêve se transforme alors en épreuve et le souvenir qu’on en gardera n’aura pas droit à ses trois étoiles.
Heureusement, à “La Renardière”, la table 12 ne réserve que des bonnes surprises.
Enfin… c’est ce qu’on espère.

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Fallait pas les agacer !

Jamais Charlotte et ses quatre amies, paisibles retraitées, n’auraient imaginé un jour abandonner leurs tranquilles parties de Scrabble pour se transformer en justiciers masqués semant un vent de panique dans toute la commune. Et tout ça parce qu’un promoteur véreux a acheté le parc et la salle de réunion de leur club pour en faire un parc d’attraction…
Le promoteur aime les personnages de dessins animés ? Qu’à cela ne tienne, elles vont lui en servir jusqu’au gavage complet… Eh oui… Fallait pas les agacer !

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Moi c’est Talia

Un jour au collège, Talia voit débarquer Jade, intervenante en méditation.
En suivant les conseils de Jade, Talia tente de faire le vide en elle pour atteindre le but suprême : ne penser à rien.
Seulement, il y a une voix à l’intérieur de Talia qui n’est pas prête à se taire : c’est Taliabis, qui n’arrête jamais de parler, d’imaginer, d’interroger, d’analyser, de juger, de questionner.

“Moi c’est Talia” nous fait entrer dans la tête d’une collégienne et observe le tournant de l’adolescence du point de vue de la pensée.
« En fait, c’est un peu comme si j’avais une autre voix dans ma tête. Comme s’il y avait une autre personne. Je m’en étais pas vraiment rendue compte avant. Elle fait que parler cette voix, elle s’arrête jamais. »

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Désobéir

Chacune à sa manière, quatre jeunes filles issues de la deuxième ou troisième génération d’immigration témoignent d’un NON posé comme acte fondateur. “Non” aux volontés du père, aux injonctions de la communauté, face à la double peine que sont le racisme et le machisme. S’opposer pour trouver sa voix et la faire entendre, pour pouvoir danser, faire du théâtre, écrire, prier. Arracher sa liberté.
Nous avons souhaité raconter l’histoire de victoires, de victorieuses, d’obstinées, de désobéissantes.

Cette est associée à une seconde œuvre, intitulée “La Tendresse”.
« Dans ce diptyque, nous avons entrepris d’ébranler les préjugés et les grilles de perception que l’on peut projeter sur les paroles et les corps de la nouvelle génération. Les textes ont la forme de témoignages directs – fictifs ou réels ?
“Organiser le pessimisme”, pour reprendre la formule de Walter Benjamin, c’est d’abord le partage de nos expériences. C’est ce qui permet de faire nôtres nos héritages. C’est ne pas laisser les forces de destruction médiatique nous assigner place et pensée. Nous avons tenté de tracer les contours de ce que l’on pourrait nommer “un théâtre de la capacité”. »

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La Tendresse

Ce titre agit comme un programme. Si les filles de “Désobéir” devaient mentir aux autres pour s’affranchir des injonctions de la famille, de la société ou de la tradition, les garçons de “La Tendresse”, eux, ont souvent dû se mentir à eux-mêmes pour appartenir au « groupe des hommes ».
Chacun à leur manière, ils ébranlent les assignations d’une identité fondée sur la performance, la force, la domination de soi et des autres.

Cette est associée à une seconde œuvre, intitulée “Désobéir”.
« Dans ce diptyque, nous avons entrepris d’ébranler les préjugés et les grilles de perception que l’on peut projeter sur les paroles et les corps de la nouvelle génération. Les textes ont la forme de témoignages directs – fictifs ou réels ?
“Organiser le pessimisme”, pour reprendre la formule de Walter Benjamin, c’est d’abord le partage de nos expériences. C’est ce qui permet de faire nôtres nos héritages. C’est ne pas laisser les forces de destruction médiatique nous assigner place et pensée. Nous avons tenté de tracer les contours de ce que l’on pourrait nommer “un théâtre de la capacité”. »

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Les Essentielles

Ce jour-là, sur la chaîne de découpe de l’abattoir, il n’y a pas que des vaches. Ce jour-là, il y a une femme suspendue la tête en bas au milieu des bovins, une employée de l’abattoir qui n’a rien à faire là. Ses collègues protestent : c’est à cause de la rapidité des cadences qu’elle s’est retrouvée dans cet état. Une grève se profile mais personne n’en a jamais fait, et surtout personne n’est prêt à endosser le rôle de porte-parole. Sous l’œil las des vaches attendant la reprise des cadences, les ouvrier·ère·s improvisent un soulèvement aux méthodes inaccoutumées.

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Mort le soleil

Masculin d’aujourd’hui : père largué par sa femme.
Masculin d’aujourd’hui : fils sans repères.
Masculin d’aujourd’hui : intrus en lutte contre le monopole des glandes mammaires.

Masculins de demain,
prendrez-vous une carabine pour tirer dans la cohorte féminine ?

Sur le seuil de sa perpétuité, trente ans après le drame pour lequel il a été emprisonné, un condamné livre son ultime Pater Noster.

Un poèmologue qui convoque les figures d’un adolescent et de son père quinquagénaire, fanatisés par un jeune masculiniste prêchant la contre-révolution féministe.

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Qu’il fait beau cela vous suffit

Aleksander est un adolescent en rupture, tiraillé entre son désir d’indépendance, sa langue maternelle qu’il rejette et sa rage envers les règles du collège.
Violette, CPE fraîchement débarquée dans l’établissement, pense pouvoir résoudre les tensions par la discipline et la rigueur. L’expérimenté Jean, prof de physique-chimie, craque tout simplement face à l’agression de trop. Julie, prof de français, invente toujours de nouvelles pédagogies pour transmettre… coûte que coûte.

Qu’il fait beau cela vous suffit “nous plonge dans le quotidien d’un système scolaire en ébullition à travers une galerie de personnages qui tentent de faire ensemble ce que le politique ne semble pas réussir à réparer. Dans ce contexte parfois violent, décalé et absurde, les personnages y apparaissent profondément humains.”

“Fiction poétique et politique, tantôt drôle, tantôt dramatique, pour laquelle les deux autrices et metteuses en scène ont collecté pendant deux ans la parole d’élèves, d’enseignant.e.s et de personnel d’établissements classés dans les réseaux d’éducation prioritaire dit REP.”

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