Textes

Ghazal

Ghazal (Conversation avec une femme) est au croisement d’une écriture de l’intime, de matières mémorielles autour des histoires d’Ebtesam, Lena et Afraa.

Ces trois femmes sont syriennes et vivent en France. L’autrice, également anthropologue, et sa sœur, réalisatrice documentaire, les ont rencontrées en Picardie et à Paris. Trois femmes portent leurs histoires au plateau, ouvrent un espace d’écoute – sous l’angle de la sororité – autour du principe de la violence qui déracine, de la guerre en l’occurrence, et des mouvements divers que cela convoque – révolte, critique sociale, dévoilements de discours dominants, amitié et solidarité qui font monde.

Le texte est un tissage de ces voix multiples, par le filtre d’une expérience subjective, qui nous racontent la mémoire quand elle se confronte à l’Histoire, pour déplacer nos perceptions entre Je, Nous et Elles.

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L’amour fantôme.

La légende raconte que le fantôme du Duc Charles de ST Irène se promène la nuit dans le château. Légende qui attire les touristes en mal de sensation. Ce dont profite l’agence « Voyage sensation » qui s’est spécialisée dans les itinéraires insolites.
Depuis quelques mois, Morgane Delpier, une jeune (et jolie) historienne passionnée a racheté le château et a entrepris des fouilles et la restauration. Les médias se font l’écho de ses projets en mettant en avant la légende du fantôme du duc, et le mystère du trésor disparu….
Ce dernier détail a attiré un couple d’escrocs qui se sont glissés parmi les visiteurs.
Et pour couronner le tout, afin de faire sponsoriser ses travaux, la jeune historienne a réussi à convaincre la télé de venir sur place pour un reportage sur les apparitions du fantôme.
Ce jour-là, Dominique, le (ou la) guide, accueille, outre les deux escrocs (Mado et Jules), un jeune et séduisant historien (Wilhelm) et deux paysannes du coin (Adèle et Fernande) très futées sous leur aspect balourd.
Et bien sûr le fantôme va s’inviter au bal !
Mystère, chasse au trésor, amour, humour et… Scrabble : pour petits et grands comédiens et petits et grands spectateurs…

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PARIS, c’est fou !

« Paris, c’est fou ! » est une comédie à sketchs avec un savoureux fil rouge (facultatif) pour en assurer la continuité.
2 personnages fil rouge et plus de 50 rôles de texte ou de figuration.
Bien sûr chaque comédien jouera des rôles différents dans plusieurs sketchs.
12 sketchs, mais je vous conseille de n’en choisir librement pas plus de 8 pour un spectacle d’un duré raisonnable.
Autre conseil : de la musique (extraits courts) le temps de placer vos accessoires enter chaque scénette.
C’est parti !
Vous allez ainsi pouvoir prendre le métro, sans risques, aux côtés d’Adèle et Fernande, les deux paysannes de voter cru, venues visiter notre belle capitale.
Elles vont vous conduire à la rencontre de personnages au moins aussi hauts en couleurs qu’elles-mêmes (si c’est-y dieu possible …)

Confortablement assis, bien au chaud, vous allez donc pouvoir :
– Visiter la Tour Eiffel (ou du moins, faire la queue en bas),
– Vous émerveiller – ou pas – devant la Joconde en présence de Leonardo en personne.
– Ecouter au Panthéon un guide extraordinaire devant le tombeau de Napoléon (d’accord il est aux Invalides, mais bon…)
– Vous faire massacrer le portrait à Montmartre par une jeune peintre bien plus impressionnante qu’impressionniste.
– Admirer les beaux quartiers depuis un balcon avec vue imprenable sur celui de la jolie Chantal.
– Voir décoller des avions à Roissy (enfin peut-être parce qu’il y a un vol quand ?… un volcan)
– Rencontrer sous l’arc de Triomphe l’arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils du soldat Inconnu.
– Assister à la cité des sciences à une inoubliable conférence du professeur Alexander Altschmurtz, en personne, sur la dérive des continents (et pas que des continents) et sur la tectonique des plaques.
– Prendre l’apéro en terrasse d’un bistrot du 11ème arrondissement avec 2 couples drôles et sympas dans des circonstances tragiques (2 sketchs complémentaires). NDLA : ne terminez pas le spectacle là-dessus…)
– découvrir au musée de cire (Grévin) des statues de cire plus vraies que nature de deux ministres.
– Et enfin entrer à nouveau à Notre-Dame, prier en compagnie de deux fidèles loufoques en attendant la visite de quasimodo.

Et, comme dit plus haut, il y aura aussi de la musique (courts extraits des grands airs sur Paris), du rire, peut-être aussi du rire, mais surtout du rire.
Parce que « le rire c’est comme les essuie-glaces :
ça n’enlève pas la pluie mais ça permet d’avancer. »

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Cendres et confettis

Marie boit trop de thé japonais, Élodie ne dort plus. C’est l’enterrement de leur mère, elles devraient se recueillir et faire silence mais c’est hors de question. Le temps n’est plus à perdre, elles veulent commencer leur nouvelle vie, ici, dans ce salon funéraire, maintenant. Elles cherchent leurs joies, leurs plaisirs, elles convoquent les démons, les Raymonds… Elles tordent le cou au temps et font le grand ménage.

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Si près des profondeurs

Un ancien marin de la marine marchande refuse d’embarquer à nouveau mais ne se résout pas à rester à terre, dans un monde qui s’effondre et qui lui échappe.
Le long de la grève, il rencontre un enfant « échoué » là, venu du Darfour au Soudan. Comme le marin, il cherche sa juste place. Ensemble ils réinventent un monde fait de bateaux porteurs d’espoirs qui les ramèneraient vers les êtres aimés laissés en chemin. Tous les deux rencontrent une déesse de la mer qui leur promet de les sauver. Elle est témoin d’une autre vie possible.
C’est un moment d’arrêt, de contemplation dans un espace frontière, entre terre et mer.
Si près des profondeurs aborde la question de l’exil, de la migration sous un angle métaphorique, et offre à l’imaginaire le droit de proposer des réponses magiques.

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House Party Platonov (Vingt-sept petits morceaux)

Alors. Prenez Platonov. Platonov, ce personnage de Tchekhov tiré d’une pièce de jeunesse fouillis, foutraque, aussi puissante que mal foutue. Prenez-le, ôtez-lui Tchekhov et plongez-le dans une fête de jeunes gens à Lyon, Paris ou ailleurs, aux alentours de l’année 2016. Tou·te·s entre vingt et trente ans, étudiant·e·s, jeunes artistes, intellectuel·le·s ou chômeur·euse·s. Plongez Platonov dans la fête, ce lieu social codifié où la fatigue, l’alcool ou la danse nous révèlent malgré nous, et regardez ce qui se passe.
House party Platonov est faite de choses diverses et souvent pas rapport : des dialogues, des monologues, des notices dramaturgiques, des morceaux de roman possible, Wikipédia et du journal intime. Entre la question de l’absence des pères, du magnétisme amoureux, des soirées arrosées et des générations qu’on dit perdues, la pièce explore par la bande la difficulté d’être une personne humaine aujourd’hui, hier, de Tchekhov à nos jours.

Bref : c’est le bordel, en vingt-sept morceaux.
[NOTE : si jamais “bordel” est un peu too much, on peut aisément le remplacer par “bazar” !]

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80 exercices de théâtre : le jeu, l’expression

Ce recueil propose une série d’exercices qui permettront à l’enfant de se familiariser avec l’espace scénique, d’expérimenter la maîtrise du geste, de la voix. Du jeu sensoriel au jeu relationnel, ces séquences favoriseront la connaissance de soi, aideront l’enfant à se sentir à l’aise et à bien communiquer.
Préalable indispensable avant d’aborder le jeu théâtral, ces fiches s’adressent à tous les intervenants qui souhaitent animer des ateliers théâtre auprès d’enfants.

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Mouse

Alors qu’un jeune acteur est sur le point d’entrer en scène pour un monologue, la représentation est repoussée à cause d’un problème technique. En coulisses, sa metteuse en scène, Maya vient lui parler et le rassurer, luttant contre l’angoisse de la première et les insécurités de l’artiste.

Au cours de leurs révisions de dernière minute, ils luttent entre ses angoisses et sa méfiance, nous faisant nous demander pourquoi ce duo étrange s’est même réuni en premier lieu. MOUSE jette un éclairage sur les insécurités de l’artiste – l’artiste le plus petit et le plus faible. C’est une pièce qui observe nos petites ambitions dans leurs proportions les plus monstrueuses.

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